Criminalisation des opinions politiques : la « priorité nationale » jugée illégale
Des cadres du RN sont poursuivis en justice pour avoir prôné la « priorité nationale ».
À deux semaines des législatives, la justice inquisitrice et idéologique est de sortie… une justice qui ne se contente pas d'appliquer la loi de manière neutre mais cherche à influencer le débat politique en limitant l'expression de certaines idées.
« Le procureur a requis six mois d’emprisonnement avec sursis et 10.000 euros d’amende contre deux des prévenus »
« Aucun des trois prévenus n'était présent à l’audience »
Avis de la défense :
« Leur défense avait argué que « cette idée (celle de la « priorité nationale », ndlr) est soumise au vote de millions d'électeurs français ». Le « tribunal estime qu’un nouveau renvoi nuirait davantage à l'œuvre de justice », a tranché le président du tribunal en référence aux précédents renvois de cette affaire »
« Ces propos sont conformes à la ligne du parti, insiste l’avocat de Sophie Montel, Me Randolph Schwerdorffer. Si ces idées sont illégales, cela revient à dire que le parti lui-même n’a pas vocation à exister. Et l’avocat d’assurer que le rôle même d’un parti est de proposer de nouvelles idées, même si celles-ci suscitent le débat. »
Le Rassemblement National (RN) est arrivé en tête lors des élections européennes dans 93 % des communes françaises, et ce, avec une participation en hausse. Pourtant, des cadres du RN se retrouvent aujourd'hui devant les tribunaux pour avoir défendu l'une des principales mesures de leur programme !
Cette poursuite, initiée il y a plusieurs années et ponctuée par divers renvois, se retrouve devant les tribunaux à la veille des législatives :
Des cadres du RN poursuivis pour provocation à la discrimination après la publication d'un "guide de l'élu FN" prônant la "priorité nationale" pic.twitter.com/GujWx0zz8I
Le plus ubuesque, selon moi, est la lourde peine requise par le procureur !
Nous assistons à une véritable criminalisation des opinions politiques, alors même que la préférence nationale s'inscrit dans le cadre républicain et est appliquée dans divers pays, comme l'Algérie et les États-Unis, notamment en ce qui concerne la main-d'œuvre.
Ce que la justice française cible spécifiquement ici, c'est la « priorité nationale dans l'accès aux logements sociaux ».
La priorité nationale ne devrait pas être un sujet tabou et peut coexister avec l'humanisme. L'objectif demeure que chaque personne présente sur notre territoire puisse vivre dignement, tout en veillant à ne pas négliger nos propres concitoyens. Il s'agit donc simplement d'avoir un sens des priorités équilibré : il ne peut pas y avoir une société où l'entraide et la solidarité sont des valeurs centrales si les citoyens français sont abandonnés par l'État.
Ainsi, nous devons nous rappeler que l'immigration peut diminuer la possibilité d'accès à un logement décent et aux services publics.
Donc pour la gauche , Demba (à droite) né en France, de nationalité Française ne doit pas avoir la priorité sur Sven (à gauche),né en Suède, de nationalité Suédoise qui vient d'arriver en France.
Hé oui, ça veut aussi dire ça, ne pas vouloir la #PréférenceNationalepic.twitter.com/GCdfiskMpn
— Marie L en a marre d'entendre des conneries (@Kashou_Kashou) June 18, 2024
Le droit de vote incarne en soi le principe de priorité nationale, même si l'extrême-gauche souhaiterait l'étendre à tous.
Il est intéressant de noter que les propositions de gauche ne suscitent aucune inquiétude judiciaire, bien qu'elles incluent des idées radicales comme la suppression de l'armée, des brigades anticriminalité, et le désarmement de la police. La liste de telles propositions absurdes est longue.
J’apporte mon soutien sans réserve à Steeve Briois. Ce procès et ces réquisitions sont une très grave atteinte aux libertés politiques. Cela revient à interdire à un élu de défendre ses idées et de plaider pour que la loi change. Cette atteinte aux libertés m’apparaît intolérable… https://t.co/6G5vDX7pKW
Le succès du RN s'explique aussi par une justice à double standard, ce que nous constatons encore aujourd'hui.
Défendre une idée politique, celle de son peuple avec une priorité nationale pour les logements sociaux afin que ceux disposant de la nationalité française soient prioritaires, mène à six mois de prison avec sursis et 10 000 € d'amende. En 2013, un tiers de ceux vivant dans les HLM étaient des immigrés, tandis que des Français étaient sans abri.
En revanche, jeter de la peinture sur un chef-d'œuvre reste impuni... Pire encore, cet acte est considéré comme relevant d'une association d'intérêt public et bénéficie de dons défiscalisés, donc payés par les impôts des Français !
La préférence nationale en France 🇫🇷 : un concept déjà mis en place
En France, la préférence nationale est déjà appliquée dans la fonction publique. Pour devenir fonctionnaire, il faut être français ou citoyen européen, n'avoir fait l'objet d'aucune condamnation incompatible avec les fonctions exercées, et pour les Français, avoir participé à la journée de défense et citoyenneté (JDC).
Pour les emplois dits de souveraineté dans les domaines régaliens (justice, intérieur, budget, défense, affaires étrangères, etc.), ces postes, qu'ils soient pour les fonctionnaires ou les contractuels, ne sont accessibles qu'aux Français. Dans les services de renseignement, il existe même une discrimination envers les binationaux ou les personnes d'origine étrangère (par exemple, russe). Ce n'est pas un jugement de valeur, cela peut parfois écarter des individus de grand talent, mais un simple constat.
Toutefois, pour quelques postes de fonctionnaires ne sont pas soumis à des conditions de nationalité, mais uniquement à un concours. C'est le cas pour les professeurs d'université, les maîtres de conférences et les médecins dans les hôpitaux.
La situation dans la fonction publique montre bien que défendre la priorité nationale n'est ni un délit ni du fascisme qui devrait être sanctionné.
Autre exemple, chaque année, des Marocains excellent aux concours d'ingénieurs et sont bien représentés à l'École Polytechnique, mais ils ne peuvent pas devenir fonctionnaires, même s'ils sont parfois meilleurs que leurs homologues français. Cela s'applique même à des emplois sans enjeux de souveraineté nationale, comme ceux dans les travaux publics.
Notons que cela concerne également les magistrats, une fonction exclusivement réservée aux personnes de nationalité française ! Ce n’est pas la cohérence qui les étouffe !
Cela rappelle certaines personnalités du monde culturel qui défendent constamment la gauche tout en bénéficiant de subventions publiques, alors qu'elles ne seraient rien sans la préférence nationale appliquée dans ce secteur. Ces artistes bourgeois qui bénéficient d’un protectionnisme qu’ils refusent aux autres.
Privilégier les intérêts étrangers aux intérêts français ou faire preuve de déloyauté envers son pays était autrefois considéré comme une trahison envers la nation, non une adhésion à une idéologie prétendument sacrée et universelle.
Comment sauver notre démocratie ? Appliquons le barrage à la gauche dans les urnes.
Maxime De Beauregard
« Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. »
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