France Culture, ancrée dans le prestigieux XVIe arrondissement de Paris, par leur penchant récurrent pour certaines citations, comme celles de Steinbeck, trahit une perception élitiste déconnectée des réalités diverses. La citation ci-dessus qu’ils repartagent au fil des années semble révéler une méconnaissance ou un manque de contact véritable avec le monde animal.
M. Steinbeck avance, avec une pointe d’idéalisme sans doute, que de tous les êtres peuplant cette vaste planète, l'homme se distinguerait par ses tendances à boire sans soif, à manger sans faim et à parler sans impératif de communication.
Cette assertion mérite d'être réexaminée à l'aune des connaissances contemporaines sur le règne animal :
Premièrement, considérons le phénomène de la consommation d'eau. Certaines espèces animales, telles que les éléphants d'Afrique, se rassemblent autour de points d'eau non seulement pour s'abreuver, mais aussi pour participer à des rituels sociaux, démontrant ainsi que la quête d'eau transcende la simple satiété physique pour toucher à la sphère des interactions sociales.
Deuxièmement, abordons la question de l'alimentation. Des études éthologiques ont mis en lumière que certains animaux, comme les rats, peuvent manifester des comportements de consommation excessive en présence de nourriture abondante et variée, révélant ainsi une tendance à manger bien au-delà des exigences métaboliques immédiates. Une tendance que l'on pourrait rapprocher du comportement humain, d'ailleurs loin d'être universel.
Troisièmement, et non des moindres, la complexité de la communication animale. Les chants des baleines, mélodies complexes parcourant les océans, ou encore les dialogues sophistiqués des grands singes, attestent d'une richesse de communication qui dépasse la simple transmission d'informations vitales, s'approchant de ce que nous pourrions qualifier de conversation.
Pensons simplement aux singes, dont le comportement est parfois très similaire à celui de l'homme. À Bali, par exemple, les macaques voleurs de téléphones échangent ensuite leur butin contre de la nourriture. Ils rançonnent les touristes, notamment au temple d’Uluwatu, qui est un lieu très touristique.
Les macaques de Bali ne se contentent même pas de dérober des smartphones.
C'est assez impressionnant : ces primates ont développé une aptitude à distinguer les objets de valeur, tels que les portefeuilles ou les smartphones récents.
De plus, ils prolongent la « négociation » pour la restitution de ces objets en fonction de leur valeur perçue.
Puis, étant donné que ce sont des animaux, ils volent en liberté...
Ces interactions entre macaques et touristes, qu’on retrouve aussi chez les animaux de compagnie (chiens, chats), révèlent des manifestations de comportements opportunistes, une forme de communication inter-espèce, mais aussi des concepts de possession et d'échange.
Ainsi, la tendance de France Culture à remettre en question l'humanité, parfois même notre propre pays, interroge sur la profondeur de la connexion de la station avec les aspects plus terre-à-terre de l'existence, loin des studios parisiens.
L'être humain, dans toute sa splendeur et ses contradictions, n'est pas un îlot isolé d’un point de vue comportemental. Les animaux partagent avec nous bien plus que nous pourrions l'imaginer, nous rappelant que notre prétendue singularité doit être envisagée avec humilité.
Dire que ce sont les taxes et impôts des Français qui financent France Culture… comment peut-on prétendre cultiver l'esprit des citoyens en l'éloignant, parfois, des vérités élémentaires de la vie et en l'enfermant dans une bulle parisienne de plus en plus restreinte ?
France Culture devrait privilégier la qualité, comme il le fait parfois, plutôt que de se lancer dans une course aux clics.
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